En été, il attire les touristes et les peintres. La commune doit l’entretenir, par défaut les bénévoles s’en chargent.
Pour les habitants de la commune, c’est le but incontournable des promenades.
Quelque soit la saison, ils sont nombreux à prendre la route qui après avoir traversé le village se termine en impasse sur ce lieu si bucolique.
Il faut que le site soit beau. C’est pourquoi, mardi, des bénévoles du conseil municipal et du comité de fleurissement ont effectué l’entretien des francs-bords ( zone située entre la digue et la rivière). Cet espace appartient aux Voies Navigables de France, mais c’est la commune qui, par convention devrait l’entretenir.
Le site du Port-Celet possède une histoire et les Burrhins y sont très attachés. La présence humaine en ce lieu a été attestée par des découvertes archéologiques dès l’âge de bronze et s’est poursuivie à l’époque gallo-romaine. Le port a servi aussi de point de passage sur l’autre rive de la Saône. Le passeur habitait la maison sise à hauteur de la digue. La traversée se faisait sur un radeau plat, « la plate », guidé par un câble, « la traille ». Cette traille est toujours présente dans le frêne qui marque l’entrée du port. Cet arbre a d’ailleurs été classé, ce qui lui promet encore de longues années de présence au bord de Saône.
En été, ce sont les touristes qui affluent vers ce site dont la renommée n’est plus à faire. Guidés par les chemins de randonnées de l’office de tourisme de Pont-de-Vaux, ils viennent goûter le silence des lieux et admirer la faune, la flore mais aussi les bateaux qui croisent sur la rivière.
Les peintres aussi apprécient ce lieu qui leur offre ses belles couleurs.
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