C’était le sujet important de la réunion mensuelle du conseil municipal de ce jeudi 1er mars. Il faut dire que la question de l’avenir du site des Oignons occupe tous les esprits depuis bien trop longtemps.
Pour mémoire, le 10 juin 2015, sur un terrain appartenant à la commune, un incendie détruisait une porcherie désaffectée et laissée à l’abandon depuis 2012 par la société locataire. Durant ces presque trois années, il a fallu se battre quasiment quotidiennement pour faire désamianter et nettoyer le terrain et le débarrasser de ses ruines. La prise d’un avocat conseil s’est avérée nécessaire.
Fin 2017, des anciens bâtiments, il ne reste que des dalles béton et la société propose au conseil municipal un projet de reconstruction.d’un élevage classé en bio.
Sachant que le bail actuel court jusqu’en septembre 2027, la société propose une prolongation du bail ou l’achat de la parcelle.
Une longue réflexion, ponctuée de réunions, s’engage pour les conseillers qui doivent prendre une décision grave.
A l’issue de débats ayant animé une réunion de travail préparatoire, où chacun a pu exprimer ses arguments, le vote a eu lieu à bulletins secrets lors de la réunion publique. Par 6 voix opposées et 5 voix favorables au projet de la société porcine, le conseil a rejeté le projet d’installation d’une nouvelle porcherie.
Il semble que la longueur de la procédure et le clair manque de bonne volonté de la société à nettoyer le site rapidement, ait crée défiance et lassitude de la part du conseil municipal. D’autre part, la proximité immédiate du site classé de la tourbière des Oignons a joué en défaveur du projet. Un nettoyage complet du site reste néanmoins nécessaire pour rendre le terrain en l’état.
Le résultat du vote sera présenté à la société locataire du terrain. D’autres alternatives pourront sans doute être envisagées.
La municipalité a pris une décision forte privilégiant la sauvegarde du territoire à une rentrée d’argent, sans doute nécessaire…mais à quel prix ?
bessard sebastien
Je pense que les habitants de la commune auraient pu être sollicités pour avoir leur point de vue ! Quand toutes les autres communes font leur maximum pour avoir des entreprises qui s’installent chez eux, à Boz on les refuse ! Il est vrai que nous avons tout ce qu’il faut dans la commune (une belle salle des fêtes, des routes et des chemins en parfait état). Non seulement nous n’aurons pas la taxe d’aménagement mais nous allons très certainement payer pour faire nettoyer le site.
Sébastien Bessard
froment jean françois
je pense que les conseillers ne se sont pas renseignés car pour casser le bail en court il va falloir que la commune indemnise le locataire. a part ça une rentée d argent n est pas négligable dans une commune .le site est régulierement le terrain de jeux des motos de cross et autre véhicules des fossés seraient nécéssairent a l entrée de chaque coté du chemin .le site ne ressamble plus a rien sans les sapins.
Anne-Marie VANZO
voir mon commentaire écrit à la suite du compte-rendu du conseil municipal
COULAS Pascal
Je suis l’auteur de cet article. J’ai assisté à la réunion du conseil.
Il ne me semble pas avoir écrit que le bail serait cassé. Il reste 10 ans à la société locataire pour réinstaller son projet. Elle en a tout à fait le droit et aurait pu le faire depuis 2012, date à laquelle son activité s’est arrêtée. Je crois (c’est un avis tout personnel), que s’il n’y avait pas eu cet incendie en 2015, les locaux seraient toujours là…abandonnés et personne ne dirait rien, comme personne n’a rien dit entre 2012 et 2015 !
La décision prise par les élus n’a certainement pas été facile à prendre. Il a fallu envisager les avantages et les inconvénients pour la commune. Les avis des élus, comme ceux de la population, étaient très mitigés. Le manque de réactivité de la société pour désamianter le site a certainement fait pencher la balance.
On doit respecter ce choix émis démocratiquement, ce qui n’empêche pas d’avoir un avis personnel.
Toutes les questions posées sont légitimes mais ne trouveront certainement pas de réponse sur le blog qui n’est pas l’outil adapté à ce type d’échanges.
Un passage en mairie pour davantage d’informations serait plus pertinent.