300 hommes et 80 véhicules sont mobilisés
Le port Celet, lieu d’ordinaire si calme, connaît une agitation particulière depuis mardi 17 mai.
C’est le lieu d’une manœuvre militaire d’envergure.
Le 19e régiment du génie de Besançon, épaulé par le 511e régiment du train d’Auxonne et la base pétrolière interarmées de Chalon/Saône, effectue un exercice de franchissement de la Saône. Le capitaine Thomas du 19e a en charge l’organisation de l’exercice.
Simulant une offensive d’ouest en est, les 300 hommes concernés sont basés en Saône-et-Loire. Le Poste de commandement régimentaire (PCR) qui conçoit les ordres est à Clessé avec 180 soldats. 120 autres sont établis à St Gengoux de Scissé.
Cette manœuvre, dernier exercice d’une série, est destinée à valider la capacité opérationnelle du régiment et ainsi obtenir la certification.
Au-devant du Poste de commandement régimentaire, on trouve un poste de commandement tactique, placé au plus près des points de franchissement qui sont au nombre de 2. Le premier entre St Martin-Belle-Roche et Asnières et le second entre La Salle et Boz.
80 véhicules et engins sont mobilisés pour l’occasion.
On note, à Boz, la présence d’engins de franchissement de l’Avant (EFA) qui sont très rapidement mis en place puisqu’il suffit de 7 minutes pour les mettre en œuvre. D’un poids de 44 tonnes, ils cheminent sur terre en tant que convois exceptionnels. Ils sont dotés de 4 roues motrices escamotables qui laissent la place à de gros pneumatiques pour le passage des cours d’eau. Ils sont utilisables seuls et mobiles ou en groupe pour une traversée complète.
À Asnières, ce sont des Pont Flottants Motorisés, plus longs à mettre en œuvre, mais d’une capacité supérieure de charges.
À l’issue de l’exercice et une fois la berge opposée sécurisée, le poste de commandement régimentaire et les troupes entières traverseront la rivière. Pour l’occasion, le PCR ira s’établir à Vescours.
A noter que ces grandes manoeuvres n’ont pas gêné les pêcheurs qui ont pris un gros silure pendant les exercices.
Aline
Dommage que les habitants ne soient pasau courant. Petits et grands auraient peu être aimé voir comment cela se déroule.
Pascal Coulas
L’armée, c’est bien connu, n’est pas une grande communicante ! On l’appelle « la grande muette ».
La municipalité n’avait que très peu d’informations. Ce sont des exercices professionnels.