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Quelques habitants dénoncent l’installation d’une antenne de téléphonie mobile.

Non prévenus de l’installation d’une antenne de téléphonie mobile, certains habitants de la commune n’ont pas apprécié la façon de faire du maire.

Le 9 janvier, les Burrhins ont découvert dans l’extrait du compte rendu du conseil municipal du 24 novembre dernier, le projet bien avancé d’implantation d’une antenne de téléphonie mobile. Cette dernière devrait mesurer 36 mètres de haut et se situerait sur la parcelle A161 située à l’entrée du village, pour une contrepartie d’un loyer de 3 500 € par an.

Dans la commune, les administrés se retrouvent face à un projet n’ayant fait l’objet d’aucune information préalable, ni d’aucune concertation sur son emplacement à l’entrée principale de la commune avec une hauteur équivalente à un immeuble de douze étages.

Parmi les habitants ayant réagi, Jacqueline et Alain Darne sont inquiets de la prolifération des ondes qui perturbent de plus en plus de personnes. Selon eux, les ondes génèrent des dérèglements organiques sur les êtres vivants.

Pascal Coulas, quant à lui, n’étant pas spécialiste, ne remet pas en cause l’élévation des pylônes de télécommunication, mais juge qu’une information auprès de la population avec les tenants et les aboutissants aurait été nécessaire de la part du conseil municipal. À noter que les courriers d’administrés aux élus sont restés sans réponse. Aucune mention n’a été faite de ce projet aux vœux du maire, ni dans le bulletin municipal, distribué le 7 février dans les boîtes aux lettres. Seules consolations pour les habitants : la couverture en téléphonie mobile dans le secteur en serait améliorée.

Depuis quelques jours, un panneau de permis de construire est affiché, près du cimetière. Celui-ci annonce que le dossier a été transmis à la mairie le 2 décembre et que le délai d’un mois de la commune pour s’y opposer étant dépassé, l’entreprise bénéficie d’un certificat de non-opposition.

« La commune ne s’est pas opposée »

Alain Giraud, le maire, se justifie en ces termes : « La commune ne s’est pas opposée, car si le conseil municipal avait refusé, la construction aurait eu lieu sur un terrain privé. Le bail précise que le pylône n’accueillera pas la 5G. Cet équipement est aussi attendu par les entreprises établies sur la zone Actiparc ». Il a indiqué, par ailleurs, qu’un autre pylône était envisagé sur la commune d’Ozan ou de Boz.

  1. SALATA

    Pas d’infos avant, cela me semble être devenue la règle habituelle !!!
    Je suis de plus en plus déçue !!
    De plus, sans la 5G, à quoi bon ???
    Par ailleurs, sans communication et en affichant le permis en date du 2 janvier, soit un mois après le 2 décembre, c’est facile d’éviter la contestation…
    Où se trouve l’état de droit, la démocratie ?
    Peux-t-on savoir maintenant que c’est amorcé où se situerait le prochain pylône sur Boz ou Ozan, les lieux doivent être définis… Merci de nous le dire.

  2. une Burhine

    Dans notre « village français », il n’y aura plus de problème de communication désormais…
    Ici nous avons des cloches, des coqs, des troupeaux, des agriculteurs et un pylone.

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