La belle histoire de la tuile du clocher de Claudius Clerc.

Près de 100 ans après, son descendant participe au chantier du clocher.

L’année 2023, restera dans la mémoire des habitants de Boz comme étant celle de la restauration du clocher de l’église. Un chantier d’envergure qui a redonné un beau cachet à l’édifice.
Cette restauration a été aussi le théâtre d’une belle histoire de famille locale.
Sur la façade ouest de l’ancien clocher, figuraient 3 tuiles jaunes. Une par lettre du nom de la commune. Sur ces tuiles on pouvait aussi lire des noms.
Sur la première, figure le nom de Pequet et la mention « potier » ainsi que la date : 1 sept 1930. Cela pourrait être le fabricant qui officiait à St Denis-les-Bourg et Viriat.
Source : http://saintdenislesbourg-histoire.fr/entreprises-commerces/commerces/poterie-de-saint-denis

Sur les 2 autres, on trouve des noms bien connus et originaires de Boz : Promonet et Clerc.
C’est cette dernière tuile au nom de Claudius Clerc qui fait la beauté de l’histoire.

Soucieuses de conserver ces 3 tuiles originales, la municipalité et l’entreprise Catherin, chargée de la restauration ont décidé de les réinstaller sur le nouveau clocher.
Or, au sein de l’équipe de l’entreprise Catherin, où il effectue son apprentissage, Louis Pellet Fournier est l’arrière-arrière-arrière-petit-fils de Claudius Clerc. Louis aura 17 ans dans un mois et est en 2e année de CAP couvreur au lycée des compagnons du devoir de Dijon. C’est donc en compagnie de son patron que Louis a posé avec émotion la tuile de son ancêtre.

Louis peut aussi s’enorgueillir de la trace que ces aïeux ont laissée dans la commune. Son arrière-grand-père, Jean Clerc, fut un conseiller municipal et adjoint au maire très actif, tandis que son autre arrière-grand-père, Bernard Fournier, a réalisé la fresque qui orne le mur de la place du 19 mars 1962. Quant à son grand-oncle Osman Guven, c’est lui qui a repeint la vierge de l’église.

Louis Pellet perpétue donc la belle histoire de la famille Clerc avec son village d’origine.

Qui sait si dans quelques décennies, l’histoire ne se répétera pas ?