Achevée depuis 2020, la station de traitement (UTEP) a été officiellement inaugurée samedi 10 juillet 2021. Elle répond à une nécessité d’augmentation de la capacité de l’ancienne structure datant des années 60.
La nouvelle unité dessert en eau plus de 13000 habitants sur 25 communes. Soit une consommation annuelle globale de 1 250 000 mètres cubes. Elle est gérée par le syndicat des eaux Saône-Veyle-Reyssouze sous la présidence de Jean-Pierre Réty. Le syndicat est un acteur public responsable de l’approvisionnement en eau des usagers ainsi que de son assainissement.
Son exploitation est confiée à la CISE/SAUR, société spécialisée.
Le réseau de 480 kilomètres de canalisations comprend les deux réservoirs ou châteaux d’eau de Saint Bénigne et Chevroux.
L’eau provient de puits de captage de 11 mètres de profondeur situés en bordure de la Saône, sur la commune d’Asnières, forés en 1954.
L’eau captée à l’état brut nécessite un traitement à l’ozone destiné à éliminer par oxydation les teneurs en fer, en manganèse et ammoniaque.
»Sa filtration et sa stérilisation en font un produit de consommation fiable jusqu’au robinet d’habitation le plus éloigné de la station », comme le précise Sébastien Massot, responsable technique.
Mais une remise en état des conduites installées en 1960 est devenu nécessaire. Le vaste chantier a commencé avec le déblocage d’un premier budget de deux millions d’euros en 2020.
Le coût de la nouvelle station avoisine les 5 millions d’euros financés en partie par le département de l’Ain dans le cadre de son action en faveur de l’eau comme l’a indiqué Guy Billoudet, vice président du Conseil Départemental.
Comme Madame la Préfète Catherine de la Robertie, chaque intervenant a tenu à rappeler l’importance de préserver les ressources en eau et la nécessité d’agir pour la préservation de la planète.
Article et photos : Guy Sautarel
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